Définir une startup n’est pas chose facile : le mot est utilisé à tort et à travers pour désigner toutes les entreprises liées de près ou de loin aux technologies de l’information et de la communication. On parle aussi de “l’esprit startup”, un terme entendu jusque dans des sociétés bicentenaires qui veulent rassurer leurs salariés et leurs actionnaires sur leur capacité à innover par le maniement efficace d’une langue de bois en béton. Définition d’une startup Une startup est une entreprise créée avec comme objectif le développement d’un service, d’une technologie, d’un produit ou encore d’un modèle économique, le plus souvent innovant, dans le but de générer une croissance rapide et profitable à court ou à moyen terme.De cette définition découlent plusieurs conséquences : Les startups veulent aller vite et ont besoin de moyens pour développer leur activité. De ce fait, elles font souvent appel à des investisseurs privés, business angels ou capital risqueurs, pour réaliser des levées de fonds en phase de démarrage. Les startups perdent de l’argent par nature. Une fois qu’elles en gagnent, elles ne sont plus des startups. Les start-ups sont des entreprises “à risque” sur le plan financier. La culture startup Quand on pense à “l’esprit startup”, on visualise Larry Page et Sergueï Brin en train de créer le futur géant d’une web dans le garage de Susan Wojcicki. On imagine des salariés habillés en short toute l’année, jouant au baby-foot et à la console d’une main, et programmant en node.js de l’autre (parce que Python, c’est has been). Le gai travail en somme. Bien que la culture managériale des start-up soit plutôt “jeune” par essence, le mode de management de ces entreprises est surtout basé sur la motivation des salariés, qui doit devenir un des principaux moteurs de réussite dans un contexte extrêmement exigeant et mouvant. “L’esprit Start-up”, c’est surtout avoir une équipe sur-motivée, impliquée et focalisée sur l’objectif, capable d’assimiler et de “digérer” rapidement les changements.